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A partir du mois 7, un enfant déborde d’énergie ; il explore le monde de plus en plus. Son cerveau se développe toujours à vitesse grand V : son volume double la première année.

Il faut donc adapter son alimentation à ce nouveau rythme de vie.


L’essentiel à retenir

Entre 7 et 8 mois, il faut essayer d'introduire un maximum d’aliments - y compris les aliments à risque d'allergies comme le poisson et les œufs.

Il faut avoir introduit un peu de chaque catégories d’aliments avant 8 mois : des légumes, des fruits, des produits laitiers, de la viande, du poisson, des œufs, de la matière grasse et des féculents (par la pomme de terre ou les céréales). Cela diminue les risques de développer une allergie alimentaire.

On continue le lait, les fruits, les légumes et les matières grasses.

On commence à introduire la pomme de terre si ce n’est pas déjà fait ainsi que la viande, le poisson, les œufs et de nouveaux produits laitiers.

LE LAIT (MATERNEL OU INFANTILE) 🍼🍼🍼

Cela reste l’aliment clé dans l’alimentation de l’enfant. En option, on peut aussi rajouter des céréales infantiles dans le biberon.

LES FRUITS & LÉGUMES 🍊🥦🥕🍐🍓

Maintenant qu’ont été introduits les fruits et légumes, pas question de revenir en arrière ! On augmente juste les quantités journalières. Et on continue avec les matières grasses, importantes pour le développement du cerveau.

NOUVEAUTÉ : LES FÉCULENTS 🥔🥔🥔

On introduit la pomme de terre en tant qu’apport énergétique (il servait principalement de liant jusqu’alors) que l’on mélange dans les purées de légumes. On attend encore un peu avant de proposer les autres féculents (pâtes, riz et semoule, etc.) et avant d’introduire les légumineuses (pois chiche, lentilles, etc.).

NOUVEAUTÉ : LA VIANDE, LE POISSON ET LES ŒUFS 🥩🐟🍗

On introduit de la viande, du poisson et des œufs en petites quantités dont les apports en fer sont importants pour assurer la croissance de l’enfant.

NOUVEAUTÉ : LES YAOURTS & AUTRES PRODUITS LAITIERS 🥛

On peut commencer à donner des laitages « classiques » pour adultes (yaourt, fromage blanc nature, non sucré et non aromatisé), à base de lait entier.

Les petits suisses sont aussi une option, mais pas de façon systématique, ils sont assez sucrés.


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lait infantile

Le Lait

Si on n’allaite pas, on passe au lait infantile 2ème âge.

QUEL LAIT ?

Du lait maternel ou du lait 2ème âge.

Bon à savoir

500ml de lait infantile = 90% des besoins de fer journaliers d’un enfant de moins de 3 ans. Le fer renforce les défenses immunitaires et permet aux jeunes enfants de lutter contre les virus et diverses infections. Le lait infantile est également enrichi en acides gras essentiels et en vitamines.

Si on allaite, le lait maternel étant pauvre en fer, il est nécessaire de demander à son pédiatre si l’on doit donner un complément à son enfant.

QUELLE QUANTITÉ ?

Environ 500ml de lait par jour soit 2 biberons (jusqu'à ses 3 ans).

Points de vigilance

Ne pas substituer par des laits « classiques » pour adultes ni par des laits ou boissons d’origines végétales qui ne sont notamment pas assez riches en fer pour assurer le plein développement des jeunes enfants.

Ne jamais donner de lait cru avant 5 ans.

produit laitiers

Les autres produits laitiers

On commence à introduire d’autres laitages tels que le yaourt et le fromage blanc.

Quels produits laitiers ?

Proposer des laitages classiques (yaourt nature, fromage blanc, petit-suisse).

Bon à savoir

Les yaourts "spécifiques pour bébé" n'apportent rien de plus que les yaourts classiques d'un point de vue nutritionnel - mais ils sont pratiques car n’ont pas besoin d’être conservés au frigidaire.

Dans quelle quantité ?

Pas plus d'1 laitage par repas (soit du lait, 1 yaourt ou 2 petits suisses) donc 2 produits laitiers “autres” que le lait par jour.

Points de vigilance

Eviter les laitages déjà sucrés, aux fruits ou aromatisés (davantage riches en sucre).

Limiter le fromage au fromage à tartiner (dans les purées par exemple) jusqu’à ce qu’il soit capable de manger des morceaux.

fruits-légumes

Fruits & légumes

On augmente les quantités !

Quels fruits & légumes ?

Tous sont possibles (une fois la diversification commencée), mais il est conseiller de limiter les légumes plus difficiles à digérer (la famille des choux par exemple).

Toujours bien laver, bien éplucher et bien cuire.

Texture moulinés.

Bon à savoir

D’après les dernières recommandations de l'ESPGHAN, les textures grumeleuses faciliteraient le passage aux morceaux.

Il est recommandé de cuire à la vapeur, à l’eau ou à l’étouffée pour préserver tous les apports nutritionnels.

Quelles quantités ?

Les légumes : ~150 à 200g par jour, au déjeuner ou au diner. Avec de la pomme de terre (1/3 pommes de terre, 2/3 légumes).

Les fruits : ~100g par jour, au déjeuner ou au goûter.

points de vigilance ?

Eviter le sel et le sucre.

Ne pas donner de fruits et légumes crus en morceaux.

Veiller à bien enlever ce que l’enfant n’est pas en mesure de mâcher : pépins, peau, noyaux, etc.

matières grasses

Les matières grasses

Importantes à rajouter dans les purées (maison et/ou petits pots) pour le développement du cerveau - et ce dès les toutes premières purées !

Quelles matières grasses ?

Privilégier les huiles végétales : huile de noix, de colza, de tournesol, d’olive, etc. Proposer aussi du beurre, de la margarine riche en oméga 3 et de la crème fraîche.

Bon à savoir

Il est recommandé de varier au maximum entre les matières grasses. Certaines huiles (e.g. huile d’olive) ont un goût fort pas toujours apprécié des enfants.

QUELLES QUANTITÉS ?

1 à 2 cuillères à café d'huile ou noisettes de beurre par purée.

POINTS DE VIGILANCE

Il faut rajouter la matière grasse dans les petits plats en fin de cuisson pour ne pas perdre leurs apports nutritionnels (parce que sa richesse en acides gras essentiels est détruite à la cuisson) - à l’exception de l’huile d’olive qui peut être rajoutée pendant.

Choisir de la crème fraîche pasteurisée (car il ne faut pas donner de lait cru avant 5 ans).

Éviter les fritures.

viande-poisson-oeuf

La viande, le poisson et les ŒUFS

A partir de 7 mois, la grande nouveauté concerne l’introduction de la viande, du poisson, et des œufs.

pourquoi les protéines ?

Les apports en fer présents dans la viande, le poisson ou les œufs sont importants pour assurer la croissance l’enfant.

Bon à savoir

Au début, les œufs doivent être proposés durs aux bébés, mélangés avec la purée .

quelles quantités ?

~10-15g par jour (soit 2 à 3 cuillères à café ) ou ¼ d’œuf.

Points de vigilance

Toujours bien faire cuire la poisson, la volaille et la viande, en particulier les steaks hachés, pour éviter les risques de salmonellose.

Attention à pas donner plus de protéines que nécessaire (comme c'est souvent le cas en France). Cela est néfaste pour les reins et peut augmenter les risques de surpoids.

Par quoi commencer ?

commenceR par les viandes

Commencer par la viande blanche (poulet, dinde, veau, porc, etc.), puis la viande rouge (bœuf, agneau, cheval, etc.). Progressivement, toutes les viandes peuvent être proposées, dont le jambon cuit sans couenne.

A proscrire : la charcuterie et la viande crue.

Après la viande, introduire le poisson

Tous les poissons peuvent être proposés : gras, maigres, frais ou surgelés. Avant 3 ans, pas plus de 2 fois par semaine. Attention à bien varier les espèces et les sources d'approvisionnement (essayer de ne pas proposer le même poisson plus de 2-3 fois par mois). Si l’on a pas le temps d'aller au marché, il ne faut pas hésiter à proposer du thon ou des sardines en boite, ou à prendre des poissons surgelés.

A proscrire : le poisson fumé ou cru. A éviter : les poissons panés.

Ne pas hésiter à proposer de l’œuf aussi

L'œuf est souvent oublié chez les petits - il y a notamment très peu de petits pots qui en proposent. Il est pourtant très bon pour la santé. Il faut penser à en rajouter dans certains petits plats ou petits pots de légumes. L’œuf étant un aliment à risque allergène, il faut être attentif aux éventuels signes d’allergies ou d’intolérance.

Si des personnes de la famille sont allergiques à l'œuf, consulter le pédiatre au préalable et demander à partir de quand on peut en proposer à l’enfant.

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